De ma fenêtre

Chansons à voir

Un treize mètres carrés, c’est pas très aisé: à peine on est entré, déjà on est coincé ! C’est pourtant là qu’elle vit, dans cette chambre de fille au paravent vert et rose, dans ce lieu tout petit qui s’agrandit au gré de son imagination, rempli d’objets qui s'animent, de souvenirs bien vivants, de rêves fantaisistes et des bruits de la ville qui palpite derrière sa fenêtre…

Espiègle, elle nous accueille en peignoir, et annonce avec des airs de diva: «Ce soir, je me fais couler un bain moussant!».Le ton est donné: elle parlera de son monde à elle, de ses sempiternelles hésitations, de l’homme qu’elle aime (il est gros, et c’est tant mieux, car elle n’en fera jamais le tour) et de la solitude, cette drôle de dame entrée dans sa vie sans y avoir été invitée.

Tour à tour ingénue et femme fatale, exubérante et inquiète, volontaire et indécise, elle chantera l’éternel féminin tout en réclamant à corps et à cris qu’on ne l’appelle plus jamais «Madame». Chaque chanson est un petit éclat de vie, une mini pièce de théâtre drôle et attendrissante.

Caroline Ferry : chant
Christophe Devillers : contrebasse, guitare, trombone, ukulélé
Franck Steckar : piano, accordéon, trompette, percussions
Mise en scène : Renaud Maurin
Lumières : Kosta Asmanis
Décors : Didier Sanderichain
Costumes : Fabrice Couturier
Textes : Caroline Ferry, Nicole Guillin, Patrice Meynier, Soizik Jouin

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